Assemblée 2020 de l’Association locale FPV de Rambervillers à Dompaire et conférence de Nathalie BREDA directrice de recherches à l’INRA de NANCY-CHAMPENOUX

L’association forestière locale de Rambervillers à Dompaire, a tenu son assemblée générale le 28 février au restaurant « La Coupole «  à Rambervillers, suivie l’après-midi à Brouvelieures par une conférence sur le thème de « sécheresse et forêts », sous la conduite de Madame Nathalie BREDA directrice de recherches à l’INRA de NANCY-CHAMPENOUX et par ailleurs, adhérente et administratrice de l’association. Cette dernière manifestation était co-organisée avec les associations de Fraize à Provenchère et Senones. Le matin 31 adhérents ont répondu à l’invitation tandis que pour la conférence, ce sont 140 personnes qui se sont pressées à la salle des fêtes du village. C’est dire si les propriétaires forestiers sont déboussolés et sont à la recherche de solutions face au dépérissement de leurs forêts et à la reconstitution de celles-ci.

 

La matinée a été consacrée aux traditionnelles questions statutaires (bilan moral et financier, élection du conseil d’administration etc..). Le président a manifesté sa satisfaction en notant la progression de l’ordre de 21% des adhésions. Satisfait aussi de l’activité 2019 avec notamment l’organisation de la maladie de Lyme à THAON LES VOSGES avec le professeur Perronne qui a été un énorme succès. Il a tenu à encore remercier son équipe qui a été d’une efficacité remarquable. Il a également été question de projets pour 2020. Une sortie de 3 jours est programmée en octobre en bourgogne et Dauphiné sur les traces du chêne de la forêt à la tonnellerie et jusqu’à la distillerie de whisky.

 

Roger PERRIN, président de Forestiers Privés des Vosges à fait le point sur la nouvelle procédure de la gestion de la chasse qui sera désormais dévolue aux fédérations départementales.

 

Un repas a été pris en commun sur place, ce qui est toujours un moment de convivialité et d’échange.  

 

La conférence de Madame BREDA, s’est appuyée sur le plan scientifique des incidences climatiques sur la physiologie des arbres. Elle a fait le point sur les avancées de ses recherches. Il est une évidence, nous allons devoir changer notre vision des forêts du futur en nous adaptant rapidement aux exigences climatiques. En clair, il va falloir avoir à l’esprit qu’il nous faudra adopter des essences qui ne nous pas familières sous nos contrées. Des tests sont en cours, si certains sont encourageants, il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions. Le gros souci reste l’inadéquation entre la rapidité du changement climatique et la faculté d’adaptation très lente des essences non autochtones qui pour certaines restent très fragiles face aux températures négatives. La période de transition s’annonce longue.